Ce blogue fournit un échantillon du type de réflexions qu'on peut trouver dans notre livre, «Relations amoureuses jetables ou durables?» Suivez ce lien pour en savoir davantage sur ce livre.
La plupart du temps vous et moi fonctionnons normalement et de façon plus ou moins répétitive. Nous évoluons dans la vie selon nos besoins et nos programmations: nous travaillons, mangeons, aimons, avons du plaisir, etc.
Et il y a les circonstances extérieures qui viennent nous contrarier:
Dans le couple, les contrariétés pourraient ressembler à ceci:
Bref, vous êtes hors de vous. Les yeux vous sortent de la tête. C’est arrivé une fois de trop, ou sans crier gare. C’est tellement injuste! Je ne peux pas laisser passer ça. Je ne peux plus endurer ça. C’est trop. Je n’en peux plus.
Et là, vous pétez les plombs. Vous cassez la vaisselle, vous criez, vous pleurez, et vous rompez. Votre conjoint(e) est devenu(e) votre ennemi(e). Cette personne qu’habituellement vous aimez et qui vous aime, eh bien c’est fini. Vous vous êtes trompé(e) sur son compte. Vous ne comprenez plus rien, vous êtes emporté(e) dans un tsunami d’émotions qui balaie tout ce que vous avez construit ensemble. Qui jette tout à la poubelle: votre conjoint(e) est un démon! Tout votre être crie à l’intérieur que VOUS AVEZ RAISON ET QU’IL EN VA DE VOTRE SURVIE.
Dans les procès pour meurtre, on entend souvent des mots comme folie passagère pour décrire ces états. Je les appelle « les états 1% » car il arrive dans la vie, peu souvent j’espère, des moments qui nous font perdre nos points de repère, où on tombe en mode survie, en colère profonde.
Ces moments ne sont pas représentatifs de qui on est, 99% du temps, quand nos rapports avec la vie et les autres sont normaux. Pourquoi alors laisse-t-on ces boules de neige devenir des avalanches?
Ma suggestion: ne jamais, jamais, JAMAIS prendre de décisions irréversibles dans ces moments-là. Engagez-vous tous deux à attendre d’être cool, réfléchi pour voir les choses avec recul. S’il y a décisions à prendre, les prendre quand la tempête est passée.